La loi de la jungle

Les animaux sont vraiment déjantés... C'est une constatation que les visionnages de très (de trop, peut être) nombreux documentaires animaliers m'ont révélé comme une évidence.

Les plantes ça va... c'est tranquille, on a le temps de voir venir, c'est parfois un peu collant mais ça vous saute pas non plus sur le râble à l'improviste. Dans l'ensemble c'est pas trop chiant.

Mais les bêtes... franchement... Elles sont intenables, barges, inquiétantes, bizarres, mal polies, de mauvais poils, folles, dangereuses, sales, souvent menteuses ou de mauvaise foi... je crois que je n'aurais jamais assez de qualificatifs pour les décrire et dénoncer leurs trop nombreux défauts.

Oh bien sur, vous me direz : "et les vidéos de chatons mignons sur Youtube, hein, les chatons mignons ?" Ouais, ben moi je dis, les chatons ce sont les arbres qui cachent la gentille forêt ! D'ailleurs pour vous en convaincre, imaginez la forêt vierge sans les animaux... un paradis j'vous dis !

Non, les bêtes ne connaissent qu'une seule loi - la loi de la jungle - et si vous n'êtes pas convaincus, alors lisez les pages de cette BD.

Pour consulter toutes les planches plus facilement, vous trouverez un sommaire complet de ce blog en bas de cette page.


La bringue dans l'mitan



La loi de la jungle - 41

Déjà, je sais que cette planche est parfaitement de saison. Bon, je l'avais conçue pour Noël, mais le temps passe vite… Depuis mon retour du Québec, inspiré par les paysages des vertes forêts du grand nord, j'ai décidé de la poster.

En fait, le sujet n'est pas vraiment là. Il s'agit plutôt de vieux souvenirs de gosse.

Un jour de pluie d'été, gamin, pendant lequel  je m'emmerdais à deux sous de l'heure, j'eu la curiosité d'ouvrir la porte d'une vieille armoire d'une maison de campagne. Dedans était rangée une collection impressionnante de bouquins tous signés par un certain "San Antonio". J'en choisi un au hasard et j'ai commencé à lire. J'ai assez vite compris que ces livres n'étaient pas faits pour moi. Ce qui m'a évidemment incité à continuer.

En fait, j'ai presque rien compris dans les trente première pages mais je me suis habitué et par déduction j'ai pu débroussailler pour en saisir l'essentiel. Tout ce que je savais c'était que c'était drôle et passionnant, et que j'allais en apprendre plus sur la société des hommes qu'en lisant ma littérature habituelle.  Ce fut le cas.

Depuis j'en ai gardé un brin de nostalgie pour l'argot des années 50/60, l'amour de la caricature flamboyante (celles de Frédérique Dard, d'Audiard, d'Albert Cohen - et bien d'autres - qui sont tous nés de la même plume finalement) et des romans débridés.

S'il y a des mots ou des expressions que vous ne connaissez pas, n'hésitez pas à demander, je traduirais… Je repars mais je serais moins loin !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Cliquez ici pour dire quelque chose - les commentaires sont modérés pour principalement éviter le spam, mais je suis plus rapide que la mangouste.