Mangamibes

La loi de la jungle - 40

Bon, je sais que je vais être banni par toute la communauté des admirateurs de Dragon Ball et de Son Goku, et peut être même, être interdit de séjour sur le territoire du Japon pendant quelques centaines d'années pour ce sacrilège, mais ça serait profondément injuste.

En effet, comme je l'indique en bas de page, il est important de bien se placer au niveau du protozoaire, de l'amibe, de la bactérie, etc. pour bien apprécier cette aventure que j'ai essayé de rendre palpitante et pleine de rebondissements.

D'ailleurs, en première lecture, certaines personnes m'ont fait part de leur désir d'adopter une amibe comme animal de compagnie. Je le déconseille fortement. Ce sont des animaux sauvages qui méritent de vivre en toute liberté. Une amibe en cage ? Un protozoaire cillé dans un aquarium ? Non, vraiment… En fait, au vu de leur caractère un peu impétueux, cela n'entrainerait que des emmerdements.

Et puis il faudrait les stériliser parce que ça se reproduit vite ces bêtes-là, on est vite débordé. On a même calculé que dans un milieu absolument idéal (température, nourriture, etc.) si l'on prend en compte la reproduction par mitose (séparation d'une cellule en deux cellules distinctes), on atteindrait la masse de la terre à partir d'une cellule microbienne en à peu près 4 jours.  Dans le style NAC, vaut mieux se tourner vers le ténia, beaucoup plus gros et attachant, et encore, certains n'aiment pas et s'en débarrassent après quelques mois de cohabitation.

En vérité, ces animaux sont déjà absolument partout. S'il est vain d'essayer de les apprivoiser, de leur apprendre des tours pour les prendre en vidéo pour Youtube, les refiler aux gosses pour les occuper, etc., on les accueille et on les transporte en grand nombre.

Par exemple, les larmes de nos yeux sont habitées de quelques milliers de ces bêtes. Notre corps en est absolument couvert et le nombre de douches n'y fait absolument rien, bien au contraire. Ça les fait proliférer. Nos cheveux abritent des millions de poux microscopiques (différents de ceux qui grattent, je rassure tout le monde). Quant à l'intérieur, je n'en parle même pas (sauf sur demande expresse et toujours après les repas) – juste la bouche, tiens, c'est 10 puissance 10 bactéries qui y grouillent.

De fait, entre nous et une grande partie de ces animaux, c'est une symbiose dans un sens large, car on mourrait s'ils nous quittaient. Et puis, humain… quand on sait qu'il y a 10 fois plus de cellules bactériennes dans le corps d'un sexe symbole que de cellules humaines à proprement parler… ça fait rêver, surtout pendant l'amour.

D'autres vont objecter que "oui mais la dysenterie, par exemple… ". Je réponds, chacun sa merde, hein… et puis bon, si certains sont nuisibles, ils font leur vie et c'est de toute façon difficile à trier.

J'allais oublier, toute ressemblance avec une BD existante est purement fortuite. La preuve les noms des personnages, sauf rares exceptions "coïncidentales", ne sont pas les mêmes.

En fait, j'ai bien fait attention à faire une planche pour une fois totalement dénuée de la moindre vulgarité. Pas un mot plus haut que l'autre. Pas de grossièretés. Donc absolument tout public.

Dernière petite précision, la marque réelle de WC suspendus, c'est Duravit. Des fois on cherche des jeux de mots, des contrepèteries, etc. alors qu'il suffit, la nature étant bien faite, de se baisser pour les ramasser. 

Enfin, il est un débat qui reste ouvert… Après tout ça, suis-je un mangaka ?